Première partie : Le Cordon.

Me voici devant ce porc de Sidorovitch, celui-ci me demande s'il faut tout m'expliquer ou si je me peux me débrouiller comme un grand.
Ahahah, s'il savait les règles que je me suis fixées ce coup-ci...

1/ Difficulté Maître
2/ Pas de viseur
3/ Oblivion Lost 1.3.3, sans avoir été loin la dernière fois, ce qui me laissera la surprise des nouveaux "boss"
4/ La mort est définitive. La partie s'arrête là.
5/ Pas de sauvegardes, pas de reload. Sauf bien sûr lorsque je quitte la partie j'écrase mon unique sauvegarde pour reprendre là où j'en suis. Le seul reload que je m'autorise c'est en cas de crash du jeu ou autre problème technique.

Quand la Zone prendra ma vie, elle la gardera.

J'accepte donc directement la première mission spéciale qui consiste à nettoyer la ferme des bandits avec l'aide de quelques stalkers.
Pas de chance, ayant d'abord ratissé le village du début pour m'équiper au maximum, lorsque j'arrive vers les stalkers sensés m'aider, ils finissent de se faire tuer par une meute de mutants : chiens + sangliers. Un seul survivant, le mec à qui je dois parler.

Je me sers sur les cadavres et lance l'assaut... à deux contre les bandits, je laisse partir le stalker devant, il tue un ou deux bandits et s'effondre dans la rosée du matin. C'est à moi de jouer.
Après quelques gouttes de sueur j'ai récupéré la clef USB du prisonnier et je me fais cette réflexion : va falloir doser correctement le fait de se planquer et de laisser faire le boulot par les alliés, et le fait de les aider pour qu'ils survivent un minimum et me protègent.

Avant d'aller affronter le molosse coriace du tunnel un peu plus loin, histoire de récupérer la veste de bandit améliorée qui s'y trouve, je remplis quelques missions pour Sido, continue de bien fouiller la zone et repars avec le fusil à pompe amélioré.

J'arrive à tuer le chien psychotronique, ses apparitions spectrales à coup de shotgun, mais arrivé sur le côté juste après le combat, ce gros matou a bien failli avoir ma peau.


Il est maintenant 17h55 dans la zone et un blowout s'annonce, je fonce chez le marchand pour attendre la fin de la tempête et passer ma première nuit. Le gros Sidorovitch ronfle comme un Porc, je passe une mauvaise nuit.



Le lendemain matin, je déjeune, affamé, d'une boîte de conserve au contenu douteux dont même un chien mutant ne voudrait pas, et me mets en chemin.
Arrivé près de l'avant poste du pont, les militaires me détectent de plus loin que je n'aurai cru et je me réfugie dans la soupente de la ferme à côté. Mes cheveux se hérissent lorsque je réalise que 2 militaires se dirigent vers moi et me somment de sortir de ma cachette. J'attends 2 minutes et ces deux là finissent par se lasser et retourner à leur poste.

Bon sang, il me faut une meilleure mitraillette pour envisager d'aller facilement de l'autre côté du pont ! En attendant, je passe sous ce dernier en évitant les anomalies électriques. Je me dit que là, le moindre faux pas et c'est la fin, mais je suis sain et sauf de l'autre côté. Des Stalkers se trouvent dans les bâtiments juste en face, et c'est rassuré que je cours aider mon informateur.

Retour devant l'avant-poste militaire, je jalouse leurs kalash. Il me reste deux grenades de mes aventures et je lance la première afin d'attirer la bleusaille vers les trois stalkers. Après une longue fusillade, trois militaires sont sur le carreau, mais il doit rester les deux autres, du côté "village" du pont, les gradés, ceux qui avaient tenté de me déloger tout à l'heure... le coeur battant, je ramasse les armes convoitées, l'une d'elle est en parfait état de marche, et je m'avance pour tenter de surprendre les deux restants...

Ils sont déjà morts et j'ignore comment, je ne m'attarde pas dans ce coin et je retourne acheter toutes les grenades des stalkers qui m'ont aidé... et qui m'aideront encore une dernière fois contre une meute de chien que je leur ramène.

Bien, je viens de tuer quelques bandits qui se trouvaient à la jonction avec la décharge, et je m'apprête à passer ma deuxième nuit dans la Zone. Si je me réveille ici avec un blowout, je suis en grave danger de mort, il me reste 2 anti-rads et 3 bouteilles de vodka pour tenir.

Ce fumier de Sidorovitch m'a demandé un ou deux artefacts que j'ai trouvés pas loin et en très peu de temps, les récompenses (principalement du fric et des munitions) me permettent de rester assez large en blé, de faire mes réparations et d'être tranquille pour ce qui est de l'approvisionnement de mon shotgun.

Par contre, je lui ai acheté tout son stock de bouffe et de pansements, je suis donc poussé vers le nord par manque de ces denrées. Bordel, j'avais déjà croisé un de ces chiens psychotroniques lors d'une première et courte incursion dans la Zone, mais savoir que j'allai devoir en affronter un autre me hérissait les quelques courts cheveux sur mon crâne amnésique... au passage, j'ai tranché la queue d'un chien accompagnant le dogue hallucinogène, Sido m'en a donné quelques cartouches de 12.

Les morceaux d'autres animaux sont très appréciés des stalkers du coin, j'imagine que les plus fiers les arborent comme des trophées. Je leur donne ces petits plaisirs en échange de leurs grenades. Les pauvres fous, ils feraient mieux d'assurer leur existence dans la Zone plutôt que leur côte de popularité auprès de leurs camarades... mais tout cela est peut-être bien lié.

J'ai accepté deux missions de chasseur de tête, mais une fois la première menée à bien, je n'ai pas eu le cœur d'accomplir un deuxième meurtre : J'ai vu sur la carte de mon PDA le brave gars traverser la décharge et la moitié du cordon sans mourir et m'accueillir tout simplement en me demandant de baisser mon arme.

J'ai besoin de fric pour assurer ma survie et m'équiper une fois au bar... mais pas à ce prix. Bon sang, je viens juste d'arriver et déjà tous ces jeunes hommes qui périssent pour un simple rêve, une chimère issue d'un conte pour enfant. Je les entends le soir au coin du feu, parler de l'exauceur, avec des yeux de gamins et des gestes qui trahissent davantage leur naïveté que leur cupidité.
Moi, je sais que quelque chose d'autre m'appelle toujours vers le Nord, mais est-ce réellement plus important, ou plus réel ?

J'ai peur de mourir à la décharge, je suis mal équipé et je veux pas mourir au milieu des ordures. Pas question.

Bilan :

Equipement

- De la bouffe en assez bonne quantité
- Une arme de poing améliorée
- Un fusil à pompe amélioré, avec pas mal de cartouches (salaire d'un boulot pour le gros)
- Une petite mitraillette (la viper) avec hélas peu de munitions
- Une kalash de base avec plein de munitions (récupérées dans le coffre du village)
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
- Mon duvet
- Quelques medkits, trop peu de bandages.
- 4 grenades

Moments de stress

- Aller affronter le chien psychotronique
- Attaquer les bandits seul
- Les deux militaires qui m'avaient coincé avec mon arsenal pitoyable



Moments chauds


- Le chat qui est sortit de nulle part et qui a failli m'achever alors que je me rechargeai après mon combat contre le chien psychotronique.
- Un balle qui m'a fait très mal (tête ? torse ?) lors de l'affrontement contre l'avant poste militaire du pont. Avec un gros saignement rouge foncé.

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